Le moustique Aedes albopictus ne cesse d’étendre sa zone d’influence en France métropolitaine. Cette année, deux nouveaux départements, le Tarn et la Vendée, ont été inclus à la liste de ceux dans lesquels il était déjà implanté. Au total, Aedes albopictus est donc présent dans 22 départements du sud-est, de la région Rhône-Alpes, du sud-ouest et de l’ouest de la France.

Au cours de la période de surveillance renforcée de cette année - du 31 mai au 30 novembre - 127 cas importés de dengue ont été confirmés ainsi que 6 cas autochtones de cette maladie, dont 2 cas au sein d’une même famille et 4 en lien avec ce foyer. Par ailleurs, 30 cas importés de chikungunya ont été confirmés.

Le plan antidissémination enclenché

Conformément au Plan national antidissémination du chikungunya et de la dengue et afin de limiter la transmission du virus par le moustique Aedes albopictus, l’InVs précise que « des investigations épidémiologiques et entomologiques ainsi que des actions de démoustication ont été immédiatement mises en place par l’Agence régionale de santé (ARS), la Cire, c’est-à-dire la cellule de l’InVS en région, ainsi que par l’Entente interdépartementale de démoustication du littoral méditerranéen (EID Méditerranée) ».

Enfin, une information des professionnels de santé, des laboratoires de biologie médicale, des établissements de santé ainsi que des maires et des collectivités territoriales a eu lieu dans les zones concernées. En outre, la population peut participer à la surveillance de ce moustique en signalant sa présence sur un portail participatif dédié (www.signalement-moustique.fr).