Ce renforcement de la prévention intervient dans un contexte de forte hausse des IST en France observée ces dernières années. 

Pour garantir une mise en œuvre efficace, l'ensemble des documents à destination des biologistes médicaux est disponible sur la page dédiée du site ameli.fr (éligibilité des patients, procédures d’accueil des dossiers, auto-questionnaire déterminant les examens à effectuer, rendu des résultats, orientation en cas de positivité, kit d’information pour le public…). 

Le SDBIO, qui a participé aux groupes de travail sur ce nouveau dispositif, a obtenu de la CNAM/DGS que le prélèvement pharyngé puisse être coté et remboursé, lorsque le patient ne souhaite pas réaliser un auto-prélèvement. 

En cas de difficulté, n’hésitez pas à nous faire remonter vos remarques, que le SDBIO pourra faire remonter auprès des services compétents.

Quelques précisions obtenues du ministère

Sur les dépistages

• Concernant le dépistage du TNT d’emblée chez une personne connue avec un antécédent de TT positif, le ministère ne l’a pas ajouté pour des raisons de clarté dans la procédure.
  
  
• Concernant la charge virale VIH, le ministère ne peut pas l’ajouter pour le moment au regard de la nomenclature actuelle.

Sur la procédure

• Concernant la transmission des résultats dans le DMP, alerté par nos soins, le ministère précise qu’elle pourra être bloquée lorsqu’un mineur se présente pour un dépistage. Le ministère va modifier cela dans la procédure.

Le ministère nous a également répondu à deux questions que nous lui avons posées au regard de la procédure présentée :

• Une fois l’auto-questionnaire complété, le patient a-t-il le libre choix des examens qu’il souhaite au final réaliser ? Est-ce que cela peut être « à la carte » ?

« Les IST dépistées dépendent de la situation de la personne et des pratiques sexuelles qu’elle aura renseignées dans l’auto-questionnaire. Donc, les infections concernées ne relèvent pas du choix du patient. Le biologiste médical aura ici tout son rôle d’accompagnement du patient dans le remplissage du questionnaire dans l’objectif de réaliser les dépistages les plus pertinents. »

• Si un examen est positif pour un mineur et qu’il est impossible de le joindre par téléphone ou qu’il n’a pas répondu à la convocation à l’entretien, quelle est la conduite à tenir ? Ne serait-il pas prudent de prendre également les coordonnées de la personne majeure accompagnante, surtout en l’absence de médecin traitant ?

« En effet, dans la situation des mineurs, il est recommandé de recueillir les coordonnées de la personne majeure, pour que celle-ci revienne avec le mineur au laboratoire afin de pouvoir annoncer les résultats au mineur. Le rôle du majeur accompagnant n’est que de faire le lien entre le laboratoire et le mineur. »