Résumé des questions posées au ministère
Après la fin de la loi sur l’État d’Urgence sanitaire fin juillet :
- Les LBM seront-ils toujours autorisés à avoir recours, à titre exceptionnel, aux aides-soignants, pompiers, secouristes de protection civile, étudiants en médecine après la 1èreannée validée, et élèves infirmières pour renforcer leurs sites et les effectifs de prélèvement ?
- Les LBM seront-ils toujours autorisés à utiliser les chimistes et les titulaires de licence de biologie pour pratiquer la partie technique ?
Si ce n’est pas le cas, le SDB prévient le ministère que les biologistes libéraux et les LBM :
- perdront la quasi-totalité de leur capacité de prélèvement (d’autant que les IDEL auront moins envie de se mobiliser compte tenu de la baisse de tarification qui les impacte).
- perdront toute leur capacité à être flexibles.
- perdront des CDD techniciens qui font actuellement partie des équipes techniques.
De plus, le SDB signale que les contrats en CDD, intérim ou mise à dispo établis jusqu’à la fin de l’été ne pourront pas être cassés fin juillet au motif que la loi permettant au salarié d’exercer n’est plus applicable.
Enfin, le SDB alerte au sujet de la rentrée de septembre :
- Les besoins de la rentrée vont être difficiles à combler, les postes de préleveurs comme de secrétaires souffrant d’un déficit de candidatures. L’organisation des centres de dépistage (lieux, horaires, capacité d’accueil) va être difficile en raison des difficultés de personnel. Le recours à quelques infirmiers ou techniciens en CDD « longs » ne pourra pas tenir très longtemps.
- Concernant les plateaux techniques, quelle est la visibilité sur le volume d’activité Covid de la rentrée ? Le ministère pense-t-il que les LBM puissent conserver une activité COVID « socle » induisant que soit pérennisée une petite équipe, à laquelle ajouter éventuellement des collaborateurs identifiés, affectés à d’autres fonctions mais à réaffecter à la technique COVID en cas de hausse importante des dépistages Covid ?