Pour nous, LABOé-SI est l’opportunité de réfléchir à l’apport des biologistes et de leurs équipes, à la veille sanitaire, à la santé publique et à la prise en charge des patients. 

Rappelons inlassablement que nous disposons de deux atouts essentiels dans la construction de notre nouveau système de santé et de notre avenir :

• Nous recueillons et conservons les données biologiques de nos patients. Des données de qualité, structurées et exploitables. Ce qui est, en termes médicaux et de santé publique, une ressource essentielle et stratégique ;
• Nous, biologistes privés, sommes médecins ou pharmaciens de formation, titulaires d’une spécialisation de haut niveau. Nous sommes les mieux placés pour faire parler ces données et les valoriser pour nos patients et la santé publique.

Nous demandons donc à nos tutelles à prendre de la hauteur et qu’elles saisissent la formidable opportunité que les biologistes offrent à notre système de santé. Faisons en sorte que les discussions autour de LABOé-SI débouchent sur une stratégie de prévention globale incluant les déclarations et la surveillance des maladies obligatoires (MDO), du VIH, des résistances aux antibiotiques…

Les défis en matière de veille sanitaire et de santé publique sont extrêmement nombreux et essentiels pour la population. Les biologistes peuvent participer grandement à les relever. Nous sommes là, nous sommes mobilisables. Nous ne demandons qu’à jouer pleinement notre rôle de vigie de la santé de la population. 

C’est le sens même de notre engagement médical, c’est au cœur de la reconnaissance de notre profession, c’est un chemin évident d’attractivité pour les générations futures. 

Et nous savons bien que c’est en raison de l’utilité de notre action que nous pourrons être reconnus via la valorisation de ce type de dossier. Mais prenons les choses dans le bon ordre pour que tout le monde avance.