Le Programme de surveillance, d’alerte et de gestion des émergences (Psage) comprend, pour le virus Zika, plusieurs phases selon la situation épidémiologique. Le niveau 1 correspond à une absence de cas autochtone. Dans ce cas, il n’y a pas de circulation virale détectée. Le second niveau est marqué par une transmission autochtone débutante. Le niveau 3 est celui de l’épidémie avec deux variantes selon la nécessité de mesures de gestion habituelles (3a) ou de mesures exceptionnelles en raison du nombre de cas ou encore de leur gravité (3b). Enfin, le niveau 4 est celui de la fin de l’épidémie et des bilans.

Poursuite de l’épidémie

Aux Antilles et en Guyane, la situation varie selon les départements. En Martinique, la tendance de l’épidémie est stable, avec une transmission virale active dans la majorité des communes de l’île qui est placée en phase 3a du Psage depuis le 20 janvier dernier.

En Guadeloupe, l’épidémie de poursuit. L’île est en en phase 3a du Psage depuis le 28 avril 2016. La même tendance est constatée à Saint-Martin, également en phase 3a. De nouveaux cas ont par ailleurs été confirmés à Saint-Barthélémy qui reste au niveau 2.

Enfin, en Guyane, le nombre de cas cliniquement évocateurs du Zika est en diminution sur les trois dernières semaines. Mais l’épidémie se poursuit sur les secteurs du littoral guyanais (niveau 3 depuis le 22 janvier 2016) et de l’Oyapock (niveau 3 depuis le 1er avril 2016).

Rappelons que les femmes enceintes doivent être particulièrement attentives et adopter des mesures de protection renforcées (vêtements couvrants, répulsifs etc.). Il leur est même conseillé d’envisager un report de leur projet de voyage dans les zones où circule le virus.

1 Bulletin du 23 juin 2016.