Les autotests se multiplient et couvrent un spectre de pathologies toujours plus grand dans le domaine du dépistage. Ils sont censés venir renforcer l’arsenal disponible pour développer le dépistage de certaines pathologies et ainsi faire entrer plus tôt les patients dans un parcours de soins. Mais pour être efficaces autant que pour échapper aux dérives commerciales, ils doivent faire l’objet d’un encadrement juridique clair.
D’autre part, alors que le rôle des biologistes médicaux dans la prévention et le dépistage a été reconnu par la loi de réforme de la biologie de 2013 et réaffirmé dans l’avenant conclu le 27 septembre dernier entre la profession et l’Assurance maladie prolongeant le protocole d’accord, le SDB estime urgent de mieux associer les biologistes médicaux, experts du diagnostic in vitro, à la mise en place cohérente et coordonnée de l’ensemble de la stratégie de développement du dépistage en France.
-> Lire la lettre du 2 novembre adressée à la DGS