Le choix des très grosses structures.
Le SDB constate que l'attitude et les décisions de la direction de l'Assurance maladie en matière de biologie médicale visent à systématiquement favoriser les très grosses structures au détriment des plus petites.
Refus de la caisse de se comporter en partenaire conventionnel.
L'attitude brutale et fermée au dialogue de la Caisse pourrait se comprendre si les biologistes libéraux refusaient d'évoluer, rejetaient la qualité et ne fournissaient pas d'efforts d'efficience. Or les biologistes libéraux sont entrés dans un vaste mouvement de restructuration depuis plusieurs mois, ils sont très largement engagés dans un mouvement d'accréditation, tout en respectant l'Ondam. Dans ces conditions il est incompréhensible que l'Assurance maladie refuse de se comporter en partenaire conventionnel pour accompagner au mieux une dynamique qui bénéficie aux finances publiques tout en préservant l'offre de soins de proximité.
Une volonté de voir disparaître l'exercice libéral de la biologie ?
Pour le SDB, la seule explication de cette attitude serait que, à l'inverse de ce qu'affirme le gouvernement, l'Assurance maladie souhaite la disparition de l'exercice libéral au profit d'un modèle industriel qu'elle s'obstine à considérer comme plus économique, et ce, malgré ce qu'elle a pu observer elle-même dans les autres pays européens. "Nous ne demandons qu'à voir notre analyse contredite, déclare François Blanchecotte. Mais pour cela, il faudrait autre chose que des promesses et des paroles rassurantes non suivies d'actes concrets."
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Baisse des tarifs de biologie en 2012
L'Assurance maladie refuse toujours d'entendre les libéraux
Communiqué de presse du SDB
Paris, le 25 novembre 2011 ? Le Syndicat des biologistes, premier syndicat de biologistes libéraux, ne participera pas aujourd'hui à la Commission de hiérarchisation des actes de biologie (CHAB) qui doit entériner le montant des baisses de tarifs de biologie pour 2012. Que l'objectif global soit de 160 ou 155 millions d'euros de dépenses en moins en examens de biologie ne change rien au problème qui se pose aujourd'hui dans le mode de fonctionnement de la Caisse. "Il n'existe aujourd'hui ni confiance, ni transparence des chiffres, ni volonté de dialogue constructif sur les propositions que nous faisons, déplore François Blanchecotte, président du SDB. L'assurance maladie a enterré de fait toute idée de vie conventionnelle et il n'est pas question que le SDB serve de caution à des décisions imposées et non négociées qui mettent en péril de nombreux laboratoires de biologie médicale libérale".