L'ACTUALITÉ

Hommage : Claude Cohen Spécial

24 janvier 2022

Nous avons appris la semaine dernière avec une grande tristesse la disparition du Dr Claude Cohen, président historique du SNMB (Syndicat national des médecins biologistes).

Légendaire pour sa gentillesse, sa faconde et ses prises de parole qui passaient rarement inaperçues, il a été pour le SDB un partenaire actif et souvent vivifiant dans l'élaboration de positions communes pour la défense des intérêts des biologistes médicaux libéraux face aux tutelles.

En toute confraternité, le SDB adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses confrères du SNMB.

Témoignages

Jean Benoit et François Blanchecotte, Présidents successifs du SDB, ont tous deux travaillé avec le Dr Claude Cohen à la défense de la profession. Au-delà des approches syndicales parfois différentes, ils témoignent de leur attachement à l'homme. 

Jean Benoit - "La disparition de Claude Cohen me peine beaucoup. C ‘est un vieux compagnon de route qui nous quitte. Pendant plus de 15 ans, nous nous sommes associés dans la défense de notre profession, souvent avec un point de vue commun, quelques fois avec des orientations très différentes, mais en nous respectant toujours. Claude était un homme adorable, avec une expression orale qui n’appartenait qu’à lui, quelques fois excessive, mais qui faisait tout son charme.

La biologie praticienne que nous défendions a bien changé depuis quelques années, il nous a bien fallu l’admettre. J’ai vite quitté ce milieu, lui avait choisi de continuer à présider le SNMB car ce syndicat était un peu sa vie, surtout après le départ de sa chère épouse. 

Nous étions amis, il était difficile de ne pas aimer cet homme chaleureux. Il va beaucoup manquer à nous tous et à sa profession. J’adresse à sa famille, à tous les membres du Syndicat des Médecins Biologistes, mes plus amicales pensées." 

François Blanchecotte - "De nombreux témoignages sont venus de toutes parts. Ils soulignent, à l’unanimité, la volonté de Claude de défendre notre belle profession médicale. Avec une constance : il aurait voulu que nous devenions tous médecins biologistes. C’était une discussion récurrente entre nous.

Mais je voulais vous dire combien je suis touché par sa disparition. Ma peine, je la partage avec toute sa famille, ses proches et ses amis. 

Je l’ai toujours connu à la présidence de son syndicat. Nous avons partagé quelques moments privilégiés, lorsque nous dinions à Paris ou parfois lors des congrès comme celui d’Antibes avec mon épouse. Il avait cette élégance de s’intéresser à tout et surtout à la vie de celles et ceux qu’il rencontrait. Comme l’a souligné Jean Benoit, c’était un homme adorable, brillant et d’une grande intelligence, très tactique pour défendre ses idées. Un jour, il m’a appelé « fils », non pas que je puisse être de sa famille, mais il m’avait fait un vrai compliment pour des choix syndicaux et il était fier que j’aie pu obtenir certaines avancées.

Notre dernier échange date de ce vendredi 14 janvier en début d’après-midi. Je lui avais laissé un message au sujet de problèmes de santé de mon épouse, il m’a rappelé pour me dire combien il était peiné et qu’il espérait que tout irait mieux pour elle. Nous avons échangé sans qu’il ait un mot pour dire combien il devait souffrir, sans que je puisse deviner qu’il nous quitterait le dimanche. Il m’a juste dit en fin de conversation : "c’est compliqué la vie et je t’embrasse de tout mon cœur".

Qu’il continue à vivre dans nos esprits et dans nos vies, il fut un homme de qualité avec une humanité qui a forcé mon admiration." 

Dernière modification le lundi, 24 janvier 2022