L’objectif de l’étude était d’identifier les connaissances autour de la PrEP et l’acceptabilité de ce nouveau mode de prévention par les populations africaines et caribéennes rencontrées dans le cadre d’actions de prévention menées en Île-de-France.
Une valeur ajoutée
Les résultats de l’enquête ont révélé que les personnes originaires de pays endémiques ont bien été sensibilisées à la prévention du VIH mais n’ont, le plus souvent, pas encore entendu parler de la PrEP. Une fois expliquée, la PrEP a été considérée comme une nouvelle stratégie de prévention acceptable. Les enquêteurs ont en particulier identifié deux cas de figure pour lesquelles la PrEP apporte une valeur ajoutée aux efforts actuels de prévention : pour les hommes ayant des partenaires multiples et pour les femmes qui soupçonnent leur partenaire d’infidélité.
Par ailleurs, la PrEP paraît acceptable pour les Africains et les Caribéens franciliens quand elle est combinée à d’autres stratégies de prévention incluant le préservatif et le dépistage. Les efforts de sensibilisation en matière de PrEP devront donc prendre en considération les préoccupations de ces populations et participer à une approche globale et coordonnée de la santé sexuelle ainsi que de la promotion de la santé.
Pour lire l’intégralité de l’enquête : http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2017/6/2017_6_2.html
1 Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°6 du 7 mars 2017.