"Alors que la situation démographique nécessiterait une politique daccompagnement et de soutien à lexercice libéral de proximité, loption prise par les pouvoirs publics depuis plusieurs années de favoriser les regroupements et la mainmise des opérateurs financiers sur le secteur ne fait quaccentuer lappauvrissement du réseau de laboratoires de proximité sur le territoire, à lencontre de lintérêt des patients. Déjà, certains départements comme les Ardennes, lAriège ou la Corrèze comptent moins de 5 structures.", souligne François Blanchecotte, président du SDB. "Il est temps de revaloriser le rôle des biologistes médicaux libéraux. Lorsque les laboratoires auront fermé, faute de combattants ou par stratégie de grands groupes financiers, il sera trop tard. Cest maintenant quil faut agir. Dans son rôle de lanceur dalerte, le SDB a ainsi récemment interpellé les candidats à la députation pour leur rappeler leurs devoirs envers la population. Notre syndicat espère que les élus auront perçu lurgence de la situation et soutiendront la biologie médicale libérale, seule apte à pérenniser une offre de soins de biologie médicale dans les territoires."
Pour mémoire, le SDB a fait parvenir aux candidats présents au second tour des législatives, une lettre les alertant sur la nécessiter de défendre trois principes clés auxquels lensemble des professionnels de santé sont attachés :
- Proximité : Soutenir les laboratoires de biologie médicale de proximité, garants dune égalité daccès aux soins pour tous les habitants des territoires de France métropolitaine et dOutre-mer.
- Indépendance : Refuser les financements précaires et spéculatifs dans tous les secteurs de la santé, au-delà même de la biologie médicale.
- Cohérence : Reconnaître la biologie médicale comme profession médicale à part entière, avec des besoins spécifiques en termes de formation, de contrôle et dencadrement de ses membres.