Premières réactions favorables à confirmer.
"Michel Chassang, le président de la CSMF, a très rapidement réagit positivement à notre demande, se félicite François Blanchecotte président du SDB. Jai donc bon espoir que les biologistes médicaux intègrent ce groupe de travail. Il ne sagirait aucunement dune victoire, mais dun simple retour à la normal qui permettrait de tenir compte de la réalité médicale, les biologistes faisant partie de léquipe de soins indispensable au bon suivi des patients placés sous traitement anticoagulant (AVK). De plus, les biologistes médicaux avaient, dès décembre 2002, signés un contrat de bonne pratique avec lAssurance maladie sur ce sujet."
Le résultat dun courrier dinterpellation.
Constatant que les biologistes médicaux avaient été « oubliés » de la première réunion du 6 juin dernier, François Blanchecotte, a en effet fait parvenir le 13 juin dernier un courrier à lensemble des membres de ce groupe (CNAMTS, Le Bloc, CSMF, MG France, SML, Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, Union nationale des Pharmacies de France, Union des syndicats de pharmaciens d'officine). Le président du SDB sy félicite "de lavancée des discussions entamées entre pharmaciens d'officine et médecins généralistes sur lorganisation du suivi des patients sous traitement anticoagulant et souligne la nécessité de renforcer les coopérations interprofessionnelles en faveur dune diminution de liatrogénie liée à ces traitements". Mais il sy étonne et exprime son incompréhension "du fait que les biologistes médicaux naient pas été conviés aux premières réunions de travail organisées avec le concours de lAssurance maladie sur ce sujet », dautant que « responsables de la mesure de lINR, les biologistes médicaux se trouvent de facto au cur du suivi des patients sous AVK, particulièrement fragiles". Il y rappelle également que "ce rôle médical est notamment inscrit dans lordonnance portant réforme de la biologie médicale, qui prévoit une obligation dinterprétation des résultats des examens et implique une participation active des biologistes médicaux au suivi des patients."
Un enjeu de santé publique.
En conclusion, Richard Fabre, Vice-Président du SDB tient à affirmer : "Au-delà de la représentation des biologistes médicaux au sein du groupe de travail, le véritable défi est daméliorer le suivi des patients sous AVK. De fait, et comme la indiqué la HAS en décembre 2008 (http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_718014/n4-focus), 1 % de la population française est sous AVK et les complications hémorragiques liées se situent au 1er rang des accidents iatrogènes avec 17 000 hospitalisations par an. Ce nest donc quen définissant une charte de bonne pratique commune à lensemble des professionnels de santé concernés que nous pourrons faire reculer ce fléau".