Participer à l’amélioration du premier recours
François Blanchecotte, président du SDB, affirme que « les biologistes médicaux sont capables aujourd’hui, de répondre, dans le cadre de l’organisation et la coordination du soin de premier recours, au défi de la permanence des soins, des urgences et des soins non programmés, trois dossiers épineux pour les Pouvoirs publics ».
Cela passe par l’engagement des biologistes médicaux à répondre 24h/24h et 7 jours/7 aux besoins de prise en charge des patients sur les territoires qui auront été définis, à assurer le dialogue au bon moment et au bon niveau avec les médecins prescripteurs, les sages-femmes et les infirmiers. Bref, à apporter la réponse biologique nécessaire de façon rapide, fiable et médicalement pertinente. Les pistes retenues seront dévoilées autour du 15 juillet.
Cet engagement peut se traduire par l’implication de biologistes médicaux dans les CPTS, structure d’organisation des acteurs du soin de premiers recours sur chaque territoire. « Notre restructuration le permet, notre rôle de biologiste médical l’exige » estime François Blanchecotte.
Organisation des soins sur le territoire
Les biologistes médicaux sont en première ligne dans la volonté d’accompagner la réforme pour apporter une réponse à l’organisation des soins de premier recours sur le territoire. C’est une volonté très forte du Gouvernement qui veut avancer -et vite !-, car il a clairement identifié que la clé de la réorganisation du système de santé vers plus d’efficacité se situe en ville et non pas à l’hôpital qui est à bout de souffle.