Le slogan s’adresse autant aux acteurs du soin qu’au grand public qui va donc découvrir que chacun va désormais posséder un numéro d’INS. Il s’agit, pour les instances de rappeler « l’importance que revêt l’identitovigilance dans la qualité des soins et l’intérêt collectif d’une bonne identification » dans un cabinet ?
Pour faire de la pédagogie autour de cet INS, un kit de communication est mis à disposition. Il comprend des visuels destinés aux patients expliquant « l’importance de présenter une pièce d’identité, au moins lors d’une de leurs venues ».
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Le déploiement de l’INS s’accélère
L’INS est l’un des quatre chantiers prioritaires du numérique en santé (voire les articles sur sdbio.eu : Du Ségur de la santé au Ségur de la biologie / INS et Pro santé connect : C’est pour très bientôt / MSS et DMP, objectif 2022) Comme le souligne L’Agence du numérique en santé « Les indicateurs d’appel au téléservice INSi [ndlr : qui gère l’INS] montrent une montée en puissance importante depuis le début de l’année ». Ainsi, « environ 40 000 appels sont effectués chaque semaine, avec une augmentation continue depuis plusieurs mois. 15% des appels émanent de professionnels libéraux. 80% des recherches d’INS sont effectuées à partir des traits d’identité du patient et 20% à partir de leur carte Vitale ».
Rappelons que « l’objectif global reste que l’INS soit portée dans au moins 80% des communications entre acteurs de santé d’ici fin 2022 ».
Val-de-Marne, Dordogne et Bouches-du-Rhône en départements pilotes
L’Agence du numérique en santé informe également que "trois départements ont été identifiés pour organiser une expérimentation sur un accompagnement rapproché du secteur libéral dans la convergence vers l’INS : le Val-de-Marne, la Dordogne et les Bouches-du-Rhône. Cet accompagnement impliquera des échanges renforcés entre les Caisses primaires d’assurance maladie et les professionnels libéraux sur l’intégration de l’INS et l’identitovigilance".
Un datamatrix pour simplifier l’usage de l’INS par les professionnels de santé
L’Agence du numérique en santé précise aussi qu’il est prévu "que les différents documents de santé partagés (convocations, comptes rendus, etc.) implémentent l’INS dans leurs métadonnées (selon les dispositions prévues dans l’annexe spécifique du cadre d’interopérabilité sur le transport de l’INS)".
"Pour les situations où les documents sont imprimés ou numérisés, il est aussi prévu de demander aux éditeurs de logiciels d’apposer sur les documents un datamatrix visible, contenant l’ensemble de l’identité INS, permettant ainsi à un destinataire d’ouvrir un dossier patient directement en scannant le datamatrix (s’il a préalablement qualifié cette INS) ou de pré-remplir les traits pour la création d’un nouveau dossier".