Les examens de biologie médicale participent en effet à établir de 60% à 70% des diagnostics médicaux en ville comme à lhôpital. Dès les premières réflexions sur le DMP en 2004, les examens de biologie médicale ont été systématiquement mentionnés comme faisant partie des données du patient essentielles devant figurer dans le dossier patient. Depuis lors, la mise en place dun outil de partage des données biologiques dun patient entre les professionnels qui le prennent en charge, y compris ceux des établissements de soins, est devenue plus quurgente.
En effet, cet outil de partage doit permettre :
- daméliorer la pertinence des prescriptions ;
- déviter les actes redondants entre la ville et lhôpital ;
- daméliorer le suivi des patients, en particulier ceux souffrant de maladies chroniques ;
- de fournir aux professionnels de santé un véritable outil de coordination ;
- denfin pouvoir utiliser, à des fins détudes épidémiologiques, la masse des données biologiques produites par les laboratoires de biologie médicale sur lensemble du territoire.
Outre lapport en terme épidémiologique via, notamment, lOpen Data et lefficience de notre système de santé, le DMB doit aussi permettre de prendre toute la mesure du rôle des biologistes médicaux pour la santé publique.
Travailler sur ce DMB avec les biologistes serait pour le nouveau directeur de lAssurance maladie une manière prospective et qualitative daborder notre profession et son avenir, et surtout daméliorer la qualité des soins aux patients.