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Le caractère neurotropique du virus zika hautement probable Le caractère neurotropique du virus zika hautement probable

Le caractère neurotropique du virus zika hautement probable

06 mai 2016

Un premier cas de myélite aiguë suite à l’infection par le virus Zika a été confirmé par une équipe composée de chercheurs de l’unité Inserm 1127 Institut du cerveau et de la moelle épinière (Inserm/CNRS/Sorbonne Université), de neurologues du CHU de Pointe-à-Pitre et de l’université des Antilles.

Ce cas a concerné une adolescente de 15 ans qui a été admise, en janvier dernier, au CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, avec une hémiplégie gauche, relate l’Inserm. Dès le second jour de son hospitalisation, elle a été victime de rétention urinaire. Par ailleurs, l’hémiplégie du côté gauche et la douleur ont empiré avec, à la clef, une perte de sensations dans les jambes et un déficit moteur des quatre membres. Et ce, alors que la jeune fille était précisément en phase aiguë d’une infection par le virus Zika. Les chercheurs ont en effet détecté des hautes concentrations de virus Zika dans le sérum, l’urine et le liquide céphalorachidien le deuxième jour de son admission, soit neuf jours après le début des symptômes. Les tests du zona, de la varicelle, du virus herpès, de la légionellose et de la pneumonie à mycoplasme se sont quant à eux avérés négatifs.

« Des complications neurologiques en phase aiguë de l’infection »

La patiente a été traitée dès le premier jour puis quotidiennement pendant cinq jours avec un médicament anti-inflammatoire. Le septième jour suivant son admission, sa condition neurologique s’est améliorée. Début mars, la patiente était toujours hospitalisée mais ses jours n’étaient plus en danger. Toutefois, elle présentait encore des signes de faiblesse modérée dans les deux jambes même si elle remarchait sans aide.

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Dernière modification le lundi, 23 mai 2016