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Le 9 avril, le Président du SDB François Blanchecotte, également à la tête de la commission des Affaires européennes de l'Union nationale des professions libérales (UnaPL), elle-même adhérente au Conseil européen des professions libérales (Ceplis), a représenté les libéraux français à la Commission européenne lors de la conclusion d'une série de travaux sur l'emploi et la croissance dans les professions libérales en Europe.

Une conclusion positive car le secteur des professions libérales, et singulièrement celui de la santé, sont pour la première fois identifiés et envisagés comme des vecteurs de croissance et d'emploi. Les services de la commission en charge des entreprises et du marché intérieur prédisent ainsi que le secteur des professions libérales pourrait rapidement représenter jusqu'à 20 % du Produit intérieur brut (PIB) de l'Europe contre environ 11 % à ce jour. Dans ce contexte, « il est très important qu'au travers de notre représentation à l'UnaPL, nous fassions entendre la voix des libéraux et en particulier celle de notre secteur d'activité » estime François Blanchecotte.

à l'occasion d'une réunion avec l'Union nationale des organismes d'Assurance maladie complémentaire (Unocam), le 10 avril, les professionnels de santé ont débattu de la généralisation du tiers payant demandée à l'ensemble des professionnels de santé par le Gouvernement. Le SDB a fait part de son expérience du tiers payant généralisé en France. « Avec la concentration de nos structures, nous appréhendons que se produisent des problèmes de transmission des paiements. à grande échelle, nous avons en effet identifié un certain nombre de difficultés », a averti le SDB. D'où l'importance d'anticiper cette éventuelle généralisation en discutant avec les complémentaires santé dont le rôle pourrait être amené à évoluer.

La première réunion de négociation entre l'UNPS (Union nationale des professionnels de santé) et les représentants de l'Uncam (Union nationale des caisses d'Assurance maladie) au sujet des rémunérations des équipes de soins pluridisciplinaires de proximité s'est déroulée le 10 avril. Cette négociation doit permettre de compléter le paiement à l'acte des professionnels de santé libéraux par des forfaits couvrant la coordination dans le cadre d'équipes de soins pluridisciplinaires. L'occasion pour le Président du SDB François Blanchecotte, également  vice-Président de l'UNPS, de défendre la place des biologistes médicaux au sein de ces équipes et dans la prise en charge de cohortes de patients (personnes âgées, diabétiques, insuffisants cardiaques etc.). 

ActuLe SDB en discussion avec l'INCa

Le 10 avril, lors d'une réunion qu'il a provoquée à l'occasion de l'appel à projets sur le dépistage du cancer colorectal, le SDB a rappelé à l'Institut national du cancer (INCa) l'importance du rôle des biologistes médicaux privés pour ce type de dépistage. « L'échange a été très constructif et nous devrions aboutir à la constitution d'un groupe de travail avec l'INCa », précise François Blanchecotte. Le SDB souhaite en effet, qu'après avoir été « oubliés » dans le nouveau Plan cancer, les biologistes aient toute leur place dans les stratégies de santé publique et de prévention qui seront au cœur de la prochaine loi de santé, laquelle doit être présentée avant l'été en conseil des ministres et votée fin 2014-début 2015.

Le congrès des biologistes libéraux marocains, qui s'est déroulé les 4 et 5 avril derniers, a été l'occasion d'entériner la création d'un comité d'entente franco-marocain pour les libéraux. L'objectif sera d'échanger sur les difficultés communes concernant l'exercice professionnel, notamment l'avenir des laboratoires face aux restructurations et aux rachats par des structures financières. Ce comité d'entente devrait officiellement être créé à l'occasion des Journées internationales de biologie (JIB) 2014, la première semaine d'octobre.

La prime pour les salariés titulaires du CQP Référent Qualité (et exerçant effectivement des fonctions liées à cette certification) doit être versée mensuellement. Le CQP est délivré à la suite d'une formation longue (plus de 200 heures) au sein des GRETA ou d'autres écoles de formation habilitées par la Commission paritaire nationale pour l'emploi (CPNE). Les salariés concernés ne sont pas exclusivement des techniciens puisque le CQP (Certificat de qualification professionnelle) est ouvert à tous les métiers représentés dans les laboratoires.

Un arrêté du 21 février, publié au Journal officiel du 11 mars, a étendu l'accord salarial conclu le 28 novembre 2013 dans le cadre de la convention collective nationale des laboratoires d'analyses médicales extrahospitaliers. Alors que l'accord salarial ne s'appliquait jusqu'ici qu'aux laboratoires ayant au moins un adhérent à un syndicat patronal signataire, il s'applique depuis l'extension à tous les laboratoires de biologie médicale.

-> télécharger l'arrêté paru au JO.

Première étape vers une modération des coûts du Cofrac

Un premier décret est en passe d'être validé pour modérer les coûts d'accréditation du Cofrac dans les Drom (Départements et régions d'outre-mer). Ce texte doit permettre de regrouper les déplacements et les audits pour plusieurs structures et ainsi de mutualiser et de réduire les frais liés aux frais des auditeurs du Cofrac. Il sera suivi d'un second décret relatif à l'aménagement du calendrier de l'accréditation tel que cela avait été acté dans la loi réformant la biologie médicale (article 13). 

Les négociations sur les textes réglementaires relatifs à la présence du biologiste et à la validation des résultats se poursuivent

 

Le SDB a été une nouvelle fois entendu par le ministère de la Santé au sujet des décrets relatifs à la présence du biologiste et à la validation des résultats. Les discussions sont tendues, certains représentants de biologistes, en particulier ceux des hôpitaux généraux, voulant obtenir la possibilité de faire valider les résultats par les techniciens.

Ce sujet est fondamental pour l'avenir de la profession. Si les résultats peuvent être validés par des techniciens (et demain, par des automates), alors à quoi servent les biologistes médicaux ? Il est indispensable, à la fois pour des raisons de santé publique et d'avenir de la profession, de défendre le rôle-clé du biologiste médical dans la validation des résultats : il est le seul à pouvoir réagir et prendre les décisions médicalement adéquates en prenant en tenant compte du résultat de l'examen au regard de la situation clinique du patient. Tous les biologistes médicaux vivent régulièrement des situations dans lesquelles ils sont amenés à agir vite pour que des patients soient pris en charge en urgence. En revanche, en raison de leur formation, de leurs diplômes et de leurs compétences médicales, les techniciens de laboratoire ne peuvent pas être habilités à valider des résultats.

Dans ce dossier, le SDB défend le même objectif que lors des discussions de la réforme de la biologie médicale : notre syndicat n'est pas opposé à des compromis à condition que le statut médical du biologiste soit préservé et renforcé et que les règles d'exercice de la biologie médicale soient les mêmes pour tous, dans le public comme dans le privé. 

Les actions de dépistage ont besoin des biologistes médicaux

 

Le SDB doit rencontrer très prochainement les responsables de l'Inca (Institut national du cancer) au sujet du dépistage du cancer colorectal. Oubliés des plans de prévention et de dépistage, les biologistes médicaux sont pourtant des acteurs naturels pour accompagner ces actions de santé publique. Cela fait des années que le SDB est convaincu que les biologistes médicaux ont vocation à être intégrés de façon systématique aux actions de dépistage.

Actu

Les constats d'échec régulièrement dressés ces derniers temps par les agences sanitaires et la Cour de comptes au sujet des campagnes et des dispositifs de dépistage massif tel qu'ils ont été conçus jusqu'ici démontrent la justesse de la position du SDB. Le maillage territorial des laboratoires de biologie médicale, le travail en lien avec les autres professionnels de santé ainsi que la capacité à colliger, grâce à la standardisation de la qualité des LBM et au développement des systèmes d'information, des données épidémiologiques exploitables par les instances spécialisées sont autant d'arguments pour que les biologistes médicaux, experts du diagnostic, soient enfin reconnus comme des partenaires incontournables en la matière.

L'évolution de fond de notre système de santé, l'avènement de la logique territoriale concernant l'offre de soins ainsi que du parcours de soins pour ce qui est de la prise en charge des patients ou encore l'ancrage de la profession parmi les professionnels de santé renforcent la position du SDB. Le Syndicat a décidé d'initier un certain nombre d'actions et de propositions pour que les biologistes prennent toute leur place et soient clairement identifiés comme des professionnels ressources par les pouvoirs publics. La prochaine rencontre avec les dirigeants de l'Inca entre dans ce cadre. En outre, Marisol Touraine ayant conservé la Santé dans son portefeuille ministériel au sein du nouveau Gouvernement, le travail de sensibilisation que le SDB a entrepris auprès d'elle et de son équipe va également pouvoir se poursuivre.