Biologie Médicale ? n° 94 ? Décembre 2011
Il existe une dernière chance de faire modifier l'ordonnance de réforme de la biologie médicale avant fin février, date de la trêve parlementaire pour cause d'élections présidentielle et législatives. Le SDB met tout en oeuvre pour la saisir.
Il existe une dernière chance de faire modifier l'ordonnance de réforme de la biologie médicale avant fin février, date de la trêve parlementaire pour cause d'élections présidentielle et législatives. Le SDB met tout en oeuvre pour la saisir.
Le JO du 1er janvier publie un ensemble de décrets mettant en place les structures pilotant le développement professionnel continue en santé. Le DPC est une obligation pour chaque professionnel, les ordres sont chargés de son contrôle.
La biologie médicale n'est pas identifiée et n'a donc pas de DPC spécifique. Les Biologistes médicaux dépendront donc de DPC différents : médecins et pharmaciens.
La biologie médicale n'est pas identifiée et n'a donc pas de DPC spécifique. Les Biologistes médicaux dépendront donc de DPC différents : médecins et pharmaciens.
Chers confrères, chères cons?urs,
Comme beaucoup d'entre vous le constatent, la communication des laboratoires BIOMNIS et CERBA, en ce début d'année, à propos des nouvelles règles s'appliquant à la transmission des échantillons biologiques entre LBM, soulève des questions complexes et inattendues !
Au-delà du fait que nous estimons tous que ces deux laboratoires ont opté encore une fois pour une méthode de communication irrespectueuse envers notre profession, nous travaillons depuis lundi à cerner l'ensemble des questions posées par cette situation et à négocier avec tous les acteurs concernés des solutions pour l'ensemble des laboratoires.
Le SDB, fortement impliqué sur ces questions depuis le début de la semaine, s'est mobilisé pour vous apporter rapidement des réponses, des solutions et, nous l'espérons, des éléments de nature à vous rassurer.
Comme beaucoup d'entre vous le constatent, la communication des laboratoires BIOMNIS et CERBA, en ce début d'année, à propos des nouvelles règles s'appliquant à la transmission des échantillons biologiques entre LBM, soulève des questions complexes et inattendues !
Au-delà du fait que nous estimons tous que ces deux laboratoires ont opté encore une fois pour une méthode de communication irrespectueuse envers notre profession, nous travaillons depuis lundi à cerner l'ensemble des questions posées par cette situation et à négocier avec tous les acteurs concernés des solutions pour l'ensemble des laboratoires.
Le SDB, fortement impliqué sur ces questions depuis le début de la semaine, s'est mobilisé pour vous apporter rapidement des réponses, des solutions et, nous l'espérons, des éléments de nature à vous rassurer.
Supprimées par l'ordonnance portant réforme de la biologie médicale, parue au JO du 15 janvier 2010, les "ristournes" réapparaissent dans l'article 58 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, parue au JO du 22 décembre 2011.
Le projet de loi Boyer-Préel de ratification de l'Ordonnance, dont la discussion est prévue à l'Assemblée nationale le 26 janvier 2012, remettra les ristournes contractuelles en discussion.
Le projet de loi Boyer-Préel de ratification de l'Ordonnance, dont la discussion est prévue à l'Assemblée nationale le 26 janvier 2012, remettra les ristournes contractuelles en discussion.
Déposée par Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône et co-signée par Jean-Luc Préel, député de Vendée, une proposition de loi réformant la biologie médicale sera étudiée par l'Assemblée nationale en première lecture le jeudi 26 janvier 2012.
Premières conclusions d'études : 18/11/2011

"Créé en décembre 2009 à l'initiative de la MGEN, l'Institut Montparnasse a pour mission de contribuer au débat public sur la Sécurité Sociale et pour cela de conduire des études et débats éclairant sous un jour nouveau les enjeux d'une Sécurité sociale durable."
Lors d'un Colloque du 18 novembre 2011 les premières conclusions d'études conduites par des chaires et laboratoires universitaires ont fait l'objet d'une présentation publique.
Brigitte Dormont, dirige la chaire santé de l'Université Paris-Dauphine. Avec son équipe, elle a réalisé une étude intitulée "Dépenses de santé : les déterminants, les perspectives". Dans sa présentation, la chercheuse montre en effet que "contrairement à une opinion répandue, le vieillissement ne joue qu'un rôle mineur dans la croissance des dépenses de santé." Les dépenses de santé augmentent, dans le temps, pour un âge et une maladie données. Ainsi, un homme de 50 ans souffrant de diabète coûtera plus cher en 2009 qu'en 2000. "Cela résulte principalement de la dynamique du progrès médical : de nouveaux produits et de nouvelles procédures apparaissent continuellement, qui induisent des changements dans les pratiques médicales", et donc dans les coûts supportés par l'Assurance-maladie.
Les nouvelles technologies et pratiques entraînent des dépenses supplémentaires par leur mise en ?uvre plus simple et donc plus largement accessible à l'ensemble de la population. Tel est l'exemple de la cataracte : "on observe une stabilité du coût de l'opération de la cataracte entre la fin des années soixante et la fin des années quatre-vingt dix, alors qu'elle a gagné en efficacité, conduisant à de meilleurs résultats en termes d'acuité visuelle et de réduction des taux de complication. Les dépenses associées au traitement de la cataracte n'ont augmenté qu'à cause de l'extension de l'opération à une plus grande proportion de patients".
Brigitte Dormont estime le surcoût du progrès médical à vingt fois plus que celui du vieillissement. Dans la période 2000 à 2008, sur les 20,5% d'augmentation des dépenses de santé, 3,8% sont liés au vieillissement et 12,4% à l'évolution des techniques médicales.



La loi prévoit l'établissement d'un rapport de branche qui doit compléter l'information des partenaires sociaux dans leurs négociations.
Tous les ans une enquête est donc réalisée qui permet d'établir un rapport donnant un instantané de la profession et objectivant son évolution. L'institut I+C chargé de cette enquête vient de rendre son rapport.
Tous les ans une enquête est donc réalisée qui permet d'établir un rapport donnant un instantané de la profession et objectivant son évolution. L'institut I+C chargé de cette enquête vient de rendre son rapport.
