ACTUALITÉ PROFESSIONNELLE
Hier matin mardi 20/04, un bug est survenu lors de la mise en place du carnet de test numérique (lié au Pass sanitaire) sur un des serveurs. Ce bug a engendré l’envoi d’un sms erroné indiquant un résultat de recherche de SARS-CoV2 positif alors que le résultat était négatif.
En revanche, le résultat transmis à l’Assurance maladie, le compte-rendu de biologie pour les sites MGI, ou le document certifié n’étaient eux pas impactés. Il s’agissait uniquement d’une erreur d’affichage sur le portail.
Depuis le 15 décembre 2020, un mécanisme tarifaire d’incitation au rendu rapide des tests RT-PCR est en place. En ce mois d’avril, c’est l’heure des premiers comptes.
L'émission #4 de [BIO-M] est à regarder en replay ici.
Jusqu’en juillet 2020, le dépistage du cancer du col de l’utérus était effectué via une analyse cytologique du frottis cervico-utérin destinée à détecter d’éventuelles lésions. Le test HPV n’était prescrit qu’en cas de frottis ASC-US positif ou de lésions de bas grade. Depuis cette date et désormais, un nouvel algorithme de dépistage, sous forme de test HPV en initial et en routine, s’applique pour les femmes de plus de trente ans. Explications avec le Pr Charlotte Charpentier, virologue au CHU de l’Hôpital Bichat (AP-HP), lors de l’émission Bio-M diffusée sur la chaîne du SDB en mars dernier.
L’Agence du numérique en santé, le ministère, l’Assurance maladie et Sesam-vital viennent de dévoiler le nouveau nom et le nouveau logo de l’INS, anciennement Identifiant national de santé. L’INS est donc dorénavant l’Identité nationale de santé et se pare d’un slogan en écriture inclusive : « Bien identifié.e, bien soigné.e ».
Comment fonctionnent les tests antigéniques ? Dans quels cas peut-on les utiliser ? En quoi sont-ils différents des tests RT-PCR et RT-LAMP ? À qui s’adressent-ils ? Savez-vous qu’ils nécessitent un prélèvement nasopharyngé ? Le troisième épisode de la série « Les Questions d’Emilie » fait le point, de manière claire et pédagogique pour les patients sur les tests antigéniques !
La bonne nouvelle, c’est que la Haute autorité de santé (HAS), sollicitée par le Gouvernement, ouvre la porte à la vaccination à de nouveaux professionnels de santé via un avis concernant un projet de décret d'urgence sanitaire « permettant d'autoriser de nouvelles catégories de professionnels de santé à participer à la campagne de vaccination ». Les « pharmaciens exerçant dans un laboratoire d'analyse de biologie médicale » font partie de ceux qui, pour la HAS pourraient à la fois prescrire et administrer… mais uniquement en centre de vaccination !
Détail plus que navrant, ni le ministère, auteur du décret, ni la HAS ne connaissent la profession de biologiste médical en tant que telle, pourtant reconnue depuis l’ordonnance de 2010, et ne savent toujours pas que depuis 10 ans on ne dit plus « laboratoire d'analyse de biologie médicale » mais « laboratoire de biologie médicale ».
Dépistage HPV avec le Pr Charpentier, la vaccination avec le Pr Fischer et l'actu de la bio avec le Dr Blanchecotte : le replay est disponible, regardez-le quand vous le voulez !
Pour information, vous trouverez ci-dessous la fiche de transmission entre les laboratoires, les services de l’Education nationale et les ARS créée dans le cadre de la campagne de dépistage salivaire en milieu scolaire.
La Haute autorité de santé a publié mardi 16 mars son avis sur l’usage des TROD et autotests.
Au-delà de son avis scientifique dans lequel l’usage de ce type de test est extrêmement conditionné et lié au bon usage, la question est maintenant de savoir ce que va en conclure le gouvernement et l’Assurance maladie dans leur intégration ou non dans les stratégies de dépistage.
Le Journal officiel de ce jeudi 18 mars publie l'arrêté du 8 mars 2021 fixant les examens représentatifs et les compétences associées pour l’accréditation des lignes de portée des examens de biologie médicale.
Comment gagner une bataille en méprisant ses acteurs ?
Le temps de la concertation entre l’Etat et les syndicats a visiblement vécu ses heures de gloire au plus fort de la crise sanitaire, lorsque celui-ci était aux abois pour organiser le dépistage massif de la population dans sa stratégie du "tester-tracer-isoler". Il y a eu un prix d’appel pour le test PCR de référence, l’un des plus faibles d’Europe, que le gouvernement a choisi de rembourser sans reste à charge et dans toutes les indications à tous nos concitoyens. Puis, il y a eu le prix ajusté au délai, une mesure équilibrée et justifiée sur le plan sanitaire, ayant permis de raccourcir significativement le délai de rendu. Et à peine 3 mois plus tard, il y a maintenant le prix cassé, imposé unilatéralement.